Qui sommes-nous ?
L’équipe salariée, de A à Z...
L’équipe se compose de 12 salarié(e)s.
Louise la directrice du Relais 59.
Sidi, référent jeunesse travaille en collaboration avec Miles, animateur jeunesse . Il est responsable de l’équipe des jeunes animateurs des centres de loisirs.
Claire est la responsable du multi-accueil depuis octobre 2023, épaulée par une équipe de 6 personnes.
Jean-Marc, responsable de l’EPN, en charge de la permanence sociale, du numérique, des seniors et de l’insertion professionnelle.
Nelly, la coordinatrice du CLAS organise pour les enfants de primaire et de collège, le soutien scolaire.
N’oublions pas Aïcha qui entretient nos trois locaux tous les jours.
Le CA
Neuf administrateurs composent le conseil d’administration. Le bureau est composé de Dominique NAPOLI (président), Théophile BARBU & Dominique MEROUANE (co-secrétaire), Monique FATTA-HERVE (trésorière).
Un peu d’histoire
Jusqu’en 1980, la congrégation des Sœurs de Nevers gérait un dispensaire situé 59 avenue Daumesnil, sous les voûtes de l’ancienne ligne de chemin de fer de la Bastille. N’ayant plus assez de temps pour s’en occuper, elles souhaitaient interrompre cette activité à l’été 1980 et proposer leurs locaux à des associations utiles au quartier.
Rapidement, plusieurs personnes du quartier se réunissent pour créer un lieu où des associations diverses peuvent exercer leurs activités tout en poursuivant un projet commun. Représentants d’associations déjà présentes sur les lieux (Age d’or de France) ou sur le quartier, comme Solidarité Français Migrants, le RETIF (Rencontres et échanges entre travailleurs immigrés et français), Accueil et Promotion, représentants de l’église Saint-Antoine des Quinze-vingts ou de la communauté des Sœurs de Nevers, ou encore militants auprès de l’immigration, se réunissent le 3 juin 1980. Ils se mettent d’accord et adoptent les statuts du Relais 59, publiés au Journal Officiel le 30 août.
La première réunion du Conseil d’Administration a lieu le 24 septembre. Le CA note l’importance du Point Santé, « héritage » du dispensaire : ce jour-là, 37 personnes y ont défilé en 3 heures !
L’équipe d’animation du Relais est alors restreinte : sœur Marie-Thérèse, Hassan, délégué par la CIMADE pour un quart de temps – une personne par association faisant partie du Relais –, et quelques individualités membres de l’association Relais 59.
Outre la santé, l’accueil et la défense des droits deviennent des axes de travail importants du Relais, avec un Relais Droit, un Relais Emploi Chômage, le Comité Régularisation et le Comité Chalon.
Situé entre les passages Raguinot, Gatbois et Brunoy, l’îlot Chalon était un ancien quartier d’immigration (italienne puis chinoise, maghrébine et enfin sénégalaise). Il était devenu un lieu d’habitats dégradés et surpeuplés, propices aux trafics, mais dont les habitants ne voulaient pas voir démolis les 700 logements de l’îlot, leurs moyens ne leur permettant pas de se reloger à proximité.
Le rôle de lien du Relais entre la société et ceux qui s’en trouvaient exclus intéressera vite la Caisse d’Allocations Familiales qui envisagera, en 1982, de l’habiliter comme Centre Social, tout en souhaitant qu’il existe un permanent rémunéré pour l’accueil et le secrétariat, ainsi qu’une permanence d’assistante sociale. Ce sera chose faite progressivement et l’agrément sera obtenu fin 1984.
D’autres associations viendront enrichir le Relais, ATHAIF (Association des Travailleurs Haïtiens Immigrés en France), le groupe culturel portugais du 12ème arrondissement et Femmes de la Terre. Créée en 1993, cette association tenait des permanences juridiques et sociales ouvertes aux femmes et à leurs enfants, assurées dans la journée pour celles qui n’avaient pas la possibilité de s’absenter le soir.
En 1997, la transformation des voûtes de l’avenue Daumesnil en Viaduc des Arts imposera le départ du Relais 59 vers son adresse actuelle, rue Hector Malot. La halte-garderie n’aura plus de jardin, mais pourra accueillir six enfants de plus chaque jour. Plus tard d’autres locaux permettront l’extension de nos activités, place Henri Frenay en 2008 avec l’Espace public numérique et les multiples aspects de l’informatique, auxquels sont venus s’ajouter à la rentrée 2019 les écrivains publics, puis rue Rondelet en 2013 avec une orientation centrée vers les familles et la jeunesse.